1ère plateforme de vente en ligne de pièces auto d’occasion entre professionnels

Contactez-nous du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

Le rôle des équipements de sécurité passive

Depuis l’avènement de l’automobile, la sécurité routière n’a cessé d’évoluer, intégrant des technologies de plus en plus sophistiquées pour réduire les conséquences des accidents. Si les équipements de sécurité active, tels que les freins ABS ou l’ESP, visent à éviter les collisions. Les équipements de sécurité passive ont pour objectif principal de réduire les dommages corporels en cas d’accident. Autrement dit, lorsque l’accident devient inévitable, ce sont eux qui entrent en scène. Parmi ces équipements, on retrouve principalement les ceintures de sécurité, les airbags, les appuie-têtes, les zones de déformation programmée et les coques renforcées. Ces dispositifs discrets mais essentiels sont aujourd’hui indispensables à la protection des usagers de la route.

Sécurité passive : Une évolution motivée par la nécessité

Au fil des décennies, le nombre de véhicules en circulation a augmenté de manière exponentielle. De ce fait, les accidents de la route se sont également multipliés, rendant impératif le renforcement de la sécurité des automobilistes. À cet égard, la mise en place d’équipements de sécurité passive a représenté une avancée déterminante.

Dès les années 1950, des études médicales ont mis en lumière le rôle fondamental de la ceinture de sécurité dans la prévention des blessures graves. Par la suite, d’autres technologies ont été développées, souvent en réponse à des statistiques alarmantes ou à des événements tragiques. Ainsi, les constructeurs ont progressivement intégré des dispositifs innovants. Dans le but de maximiser les chances de survie et de limiter les blessures lors des impacts.

Ceintures de sécurité : la première ligne de défense

Incontestablement, la ceinture de sécurité constitue l’élément de sécurité passive le plus fondamental. En effet, elle permet de retenir le corps de l’occupant en cas de collision, empêchant ce dernier d’être projeté contre le tableau de bord, à travers le pare-brise, ou hors du véhicule. Grâce à ce mécanisme simple mais efficace, les forces subies lors d’un choc sont réparties sur les parties les plus résistantes du corps : le bassin et la cage thoracique. D’autre part, la ceinture de sécurité agit de manière complémentaire avec les autres dispositifs. Par exemple, un airbag ne peut être pleinement efficace que si l’occupant est maintenu en place par sa ceinture. En son absence, l’airbag peut même devenir dangereux. Car la tête de l’usager pourrait entrer en contact avec le coussin gonflé à grande vitesse, provoquant des blessures importantes. Par ailleurs, les systèmes de ceinture ont eux-mêmes évolué. Aujourd’hui, la plupart des véhicules modernes sont équipés de prétensionneurs, qui resserrent la ceinture instantanément en cas de choc. Et de limiteurs d’effort, destinés à éviter une pression excessive sur le thorax.

Airbags : une barrière gonflable contre les chocs

Introduits massivement dans les années 1990, les airbags sont venus compléter la protection assurée par la ceinture. Leur principe est simple : en cas de choc, un capteur détecte l’impact et déclenche le déploiement d’un coussin gonflable, en quelques millisecondes. Ce coussin amortit le mouvement du corps, réduisant ainsi les risques de traumatismes crâniens, faciaux ou thoraciques. Il existe plusieurs types d’airbags : frontaux, latéraux, rideaux, voire genoux. Chacun a pour vocation de protéger une zone spécifique du corps, selon le type de collision. Par exemple, lors d’un choc latéral, ce sont les airbags rideaux qui s’activent, protégeant ainsi la tête des occupants contre les intrusions dans l’habitacle. Notons cependant que l’efficacité des airbags dépend de plusieurs facteurs : la position de l’occupant, la vitesse de l’impact et l’utilisation correcte de la ceinture de sécurité. Ainsi, il est toujours recommandé de s’asseoir à une distance raisonnable du volant et de ne jamais désactiver un airbag, sauf cas très spécifiques (comme pour les sièges auto orientés dos à la route).

Trouvez votre
pièce auto d'occasion
par ici !

Étape 1/3

Appuie-têtes et sièges : des alliés contre les traumatismes cervicaux

Souvent sous-estimés, les appuie-têtes jouent pourtant un rôle majeur dans la prévention du coup du lapin, aussi appelé « whiplash ». Ce type de blessure cervicale est fréquent lors des collisions par l’arrière. Lorsque le véhicule est percuté, la tête du passager est projetée violemment vers l’arrière, puis vers l’avant, ce qui peut entraîner des lésions au niveau des vertèbres cervicales. Pour contrer ce phénomène, les appuie-têtes doivent être correctement réglés, à hauteur des yeux et à une distance minimale de la tête. De plus, certains véhicules récents intègrent des sièges dits « actifs », capables de se déplacer légèrement vers l’arrière en cas de choc pour amortir le mouvement. En outre, la structure même des sièges participe à la sécurité passive. Leur résistance, leur capacité à maintenir le corps, et leur conception ergonomique sont autant d’éléments qui limitent les blessures lors des chocs violents.

Coques renforcées et zones de déformation : une armure intelligente

Si les dispositifs internes sont cruciaux, la structure du véhicule elle-même constitue une barrière essentielle entre les occupants et les forces extérieures. Ainsi, les constructeurs ont mis au point des carrosseries dotées de zones de déformation programmée, aussi appelées « crash-box ».

Le principe est le suivant : certains éléments de la carrosserie sont conçus pour se déformer de manière contrôlée lors d’un choc, absorbant ainsi l’énergie de l’impact. En parallèle, l’habitacle est renforcé afin de rester le plus intact possible, protégeant les passagers.

Grâce à ces innovations, l’énergie d’un choc est mieux répartie, réduisant les conséquences physiques pour les occupants. Par conséquent, même lors d’un accident grave, le risque de blessure ou de décès diminue considérablement.

Les enfants : une protection adaptée à leur morphologie

Il est important de souligner que les enfants nécessitent une sécurité passive adaptée à leur âge, à leur poids et à leur taille. Les ceintures de sécurité classiques ne sont pas conçues pour les petits gabarits. Et peuvent même être dangereuses si elles sont mal positionnées.

C’est pourquoi les sièges auto, les réhausseurs et les fixations Isofix ont été développés. Ces équipements assurent un maintien optimal du corps de l’enfant. Tout en répartissant les forces sur les zones les plus résistantes. Là encore, l’efficacité dépend de la bonne installation du dispositif et du respect des recommandations d’usage.

Sécurité passive

Sécurité passive : Une efficacité prouvée par les chiffres

De manière générale, les équipements de sécurité passive ont permis une réduction significative du nombre de morts et de blessés graves sur les routes. Par exemple, selon la Sécurité routière française, la ceinture de sécurité réduit de 50 % le risque de décès pour le conducteur et de 75 % pour les passagers arrière.

De même, les études montrent que les airbags diminuent de près de 30 % les blessures à la tête lors d’accidents frontaux. Ces données illustrent l’impact positif des progrès technologiques dans le domaine de la sécurité passive.

Par ailleurs, les crash-tests menés par des organismes indépendants comme Euro NCAP permettent d’évaluer régulièrement la performance des véhicules en matière de sécurité passive. Ces tests sont devenus une référence pour les consommateurs, influençant directement le choix d’achat.

Les défis à venir : sécurité et nouvelles mobilités

Bien que les équipements de sécurité passive soient désormais bien implantés. De nouveaux défis apparaissent avec l’évolution des mobilités. L’émergence des véhicules électriques, des voitures autonomes, ou encore des micro-mobilités (trottinettes, vélos électriques) pousse les ingénieurs à repenser les dispositifs de protection.

Par exemple, les batteries des voitures électriques doivent être intégrées sans compromettre la structure de l’habitacle. De même, dans un futur proche, les véhicules sans conducteur devront être capables de protéger efficacement leurs passagers en toutes circonstances, y compris sans intervention humaine.

En outre, la question de la cohabitation entre différents types d’usagers (piétons, cyclistes, automobilistes) appelle à une réflexion plus globale sur la sécurité urbaine. Dans ce contexte, les équipements de sécurité passive pourraient s’étendre à d’autres domaines, comme les casques intelligents pour deux-roues ou les protections gonflables pour piétons.

Le rôle des équipements de sécurité passive : une vigilance toujours nécessaire

En définitive, les équipements de sécurité passive jouent un rôle crucial dans la réduction des conséquences des accidents. Leur fonctionnement, souvent invisible pour l’usager, repose sur des décennies de recherches, de tests et d’innovations. Ceintures, airbags, appuie-têtes, structures déformables : chaque élément contribue à créer un cocon protecteur autour des occupants.

Cependant, la technologie ne peut tout faire. La meilleure sécurité reste une conduite responsable, respectueuse des règles et des autres usagers. Aussi performants soient-ils, ces équipements ne remplacent ni la vigilance, ni le bon sens. Il appartient donc à chaque conducteur de comprendre, d’utiliser correctement, et de ne jamais négliger les dispositifs qui pourraient un jour lui sauver la vie.

Cet article vous a plu ? Retrouvez toute notre actualité sur FRPA, plateforme dédiée aux professionnels de la réparation automobile pour les pièces d’occasion.

Recevez toute l'actualité FRPA dans votre boite e-mail.

Pas de panique, FRPA vous enverra cette newsletter uniquement 1 fois / mois.