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La fin du moteur thermique en 2035 ?

Nous vous dirons tout sur la fin du moteur thermique.

Chaque année, plus d’1,5 millions de véhicules thermiques neufs sont vendus en France.

Suite à une proposition de Bruxelles dans le but de favoriser le plan climat de l’Union Européenne, la décision du parlement est sans appel : les députés ont voté mercredi 8 juin 2022 l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteurs thermiques à partir de 2035.

Il est intéressant de préciser que, dans la même journée, la proposition concernant les quotas d’émission avait été rejetée.

Les raisons de la décision de la fin du moteur thermique

Concrètement, elle a été prise dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En effet, à partir de 2035, seuls les véhicules neufs à batterie électrique ou à hydrogène seront autorisés à la vente. L’objectif premier est donc d’entreprendre une action en faveur de l’environnement, avec pour finalité de rendre le taux de CO2 neutre à partir de 2050. On estime en effet qu’une voiture roule environ une quinzaine d’années, c’est la raison pour laquelle la démarche débute en 2035.

Il est important de savoir que le secteur de l’automobile représente à lui seul un cinquième de ces émissions. C’est sur ce sujet l’une des industries les plus polluantes au niveau européen. La question se pose donc concernant l’impact des véhicules sur le réchauffement climatique.

Cependant, au parlement, les avis divergent. En effet, pour les républicains, ce changement radical ne devrait pas être appliqué à l’ensemble des véhicules mais seulement à 90% d’entre eux. Ils estiment que l’industrie de l’automobile a besoin de plus de temps pour s’adapter à cette réforme. De plus, cela serait un changement trop difficile à suivre pour les automobilistes. Selon eux, il faut davantage mettre le rétrofit en avant et rendre plus flexible cette décision.

Petit rappel : le rétrofit fait référence à la capacité de transformer un véhicule thermique en engin hybride. Pour certains, cette solution serait une bonne alternative à une décision trop radicale et permettrait à l’industrie d’avoir plus de temps pour s’adapter à la situation environnementale.

Cependant, tout le monde ne partage pas cet avis. Une grande partie des députés pensent qu’il est déjà trop tard et qu’il faut donc agir au plus vite. Avec comme principal argument, le fait qu’aujourd’hui, les voitures thermiques sont à l’origine d’au moins 15% des émissions de CO2 dans l’Union Européenne.

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Quels sont les avantages et inconvénients de la fin du moteur thermique ?

Un avantage écologique : vous vous en doutez, le premier avantage de cette décision serait de diminuer drastiquement la production de véhicules thermique et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Un avantage pour le réemploi : ancré dans une démarche de protection de l’environnement, investir dans un véhicule d’occasion sera donc obligatoire pour une personne qui souhaiterait continuer à utiliser une voiture thermique après 2035.

Le prix du carburant : même si les voitures électriques sont, dans la plupart des cas, plus chères à l’achat, le prix actuel du carburant va en faveur de l’arrêt du thermique.

Cependant, on ne note pas que des avantages à ce changement. D’ailleurs, sur le plan économique, le fait de passer d’une technologie à une autre en peu de temps a un certain coût. De plus, du point de vue des consommateurs, les véhicules électriques restent, en règle générale, plus chers que les voitures thermiques. Enfin, on compte aujourd’hui 60 000 bornes de recharges électriques en France. Avec la mise en place de cette réforme, on estime que ce chiffre devra être doublé : les pays européens ont-ils la capacité financière et la place d’investir à un tel niveau dans ces appareils ? C’est une question qu’il faut se poser.

Une exception pour les voitures de luxe ?

Vous avez peut-être entendu parler de “l’amendement Ferrari”. Il fait référence au fait que les voitures de luxe neuves, produites à moins de 1 000 exemplaires, pourront continuer à être équipées d’un moteur thermique. Un passe-droit qui ne plaît pas à tout le monde et qui a parfois même décrédibilisé la décision. On notera par exemple les propos de l’élue Agnès Evren : “sur les moteurs à combustion, le parlement européen refuse une marge de 10% pour les constructeurs de Clio, mais les Ferrari pourront continuer à rouler à essence…”. La cohérence des choix portés pour cette réforme a été, à ce sujet, de nombreuses fois remise en cause.

Quels changements pour les automobilistes ?

Devrons-nous changer de voiture ? C’est la principale question que se posent les automobilistes depuis l’annonce du 28 juin.

Il est vrai que de nombreux usagers de la route se demandent s’ils vont être dans l’obligation de se débarrasser de leur véhicule à moteur thermique. Comme nous l’avons vu précédemment, la réponse est non. La vente de véhicules neufs émettant du CO2 sera interdite. Néanmoins, les personnes ne possédant pas de voiture électrique pourront continuer à rouler avec leur véhicule. Ensuite, il sera toujours possible d’acquérir des voitures d’occasion à moteur thermique ou hybride en 2035.

Il y a donc plusieurs options pour les automobilistes. Ils peuvent décider de conserver leur véhicule thermique et d’aviser lorsque la réforme entrera en vigueur. Ou à l’inverse d’investir dans une voiture électrique afin d’anticiper les différents changements. Cette deuxième solution est fortement recommandée pour les personnes habitant en ville. En effet, les Zones à Faible Émissions (ZFE) se multiplient en Europe et l’électrique est donc privilégiée. En France par exemple, de nombreuses villes interdisent déjà les véhicules les plus polluants. Le contrôle se fait régulièrement grâce aux vignettes Crti’Air.

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Quelles conséquences pour les constructeurs et l’industrie automobile ?

L’annonce de cette décision n’a pas fait l’unanimité auprès des constructeurs automobiles. Et pour cause, l’électrique étant plus élevée à l’achat que le thermique, il y a un risque que les consommateurs se dirigent davantage vers un véhicule d’occasion afin de respecter leur budget.

Selon certains professeurs chercheurs de l’automobile, les constructeurs ne devraient pas s’avouer vaincu. Au contraire, beaucoup pensent qu’il est temps pour eux de se démarquer et d’innover. D’ici 2035, des solutions auront peut-être été trouvées pour pallier aux émissions de CO2. Le principe de cette décision est avant tout de préserver l’environnement, des solutions alternatives seront peut-être trouvées en 15 ans.

La réforme de 2035 sur la fin du moteur thermique représente donc un changement progressif et radical à la fois. Mais une chose est sûre, tout cela est effectué dans le but de préserver les ressources et de réduire notre impact.

FRPA, plateforme de mise en relation pour les pros de la pièce auto d’occasion, espère vous avoir informé sur cette réforme.

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